Alors on y était. Les terres du nord avait donc un nouveau roi. Ou tout du moins allait. Que ce nouvel imbécile lui demande de ployer le genoux devant sa figure de jouvenceaux et il ne le ferait que pour lui planter sa lame dans la jambe. Diable, les bougres avait raté le fils. Que le vieux trouve une place dans les sept enfers, il n'importait pas, ou plus. C'était le jeune qu'il fallait tué, parce que lui au contraire de son géniteur, inspirait la vie et la santé par tout les damnés pores de sa chère peau. Ils avaient surement versé dans le mauvais verre. Il ne devrait plus se fié a eux, de toute façon, il pendaient déjà du haut du rempart ou ils pouvaient à loisir admirer les corbeau s'empiffrer de leur repas. L'idée morbide que lui puisse être l’initiateur de sa propre fin et de la voir en action, arracha un sourire froid au seigneur de la Larmoyante. La prochaine fois il devrait donc agir seul. Enfin, trêve de lugubre songe, ce triste ministère trouvera un jour sa concrétisation. IL se le jura au moment ou le prochainement intronisé souverain pénétrait dans l'immense salle qui les accueillait. Les gens de Stark s'inclinaient sur son chemin, certains froidement pourtant, il se promis d'aller discuter avec ceux dont, surement le froid, raidissait leur geste. Lui, Kether était au bout de l'allée que traversait Rickard Stark. Ce bougre de bâtard s'avança encore vers le trône qui devrait être celui des Boltons. Au moment au le futur lui passa devant, Kether refusa de s'incliner, toisa le rejeton de Jon Stark avec toute la haine et le dédain qu'il pouvait transmettre dans son regard avant de dégainé son épée. L'envie lui démangeait de tirer le fer au clair mais on l'avait délesté de ses lames avant d'entrer. Sauf cette petite dague dans sa botte, caché par les remouds de plis et de replis que formait son pantalon.
Stark monta et gravit les escaliers qui le séparait du trône. Que ne fonçait-il pas alors pour lui tranché les jarrets, vidé son sang au bas des marches et baigné sa couronne dans l'écume de ses tripes fumantes, puis la coiffé comme dans un rituel funeste et funèbre plein de signification. Mais non, il ne le pouvait, ou sinon tout les seigneurs, Omble en premier se ferait un grand plaisir de vérifier le contenu de ses entrailles. Même si quelques uns de ses bannerets étaient présents, ils ne lui seraient d'aucun secours face à l'adversité.
Puis le nouveau fut sacré par le mestre. Vieillard pourrissant qui endormit l'assemblée qui fut sous la coupe de sa voix moribonde et lente à souhait. Les dernière paroles furent prononcées et Stark descendit la volée de marche qui menait au trône et fut parmi la foule. L'odeur du sang et l'envie de tuer lui prirent le nez. Bientôt son heure viendrait. Bientôt il courberont tous l'échine devant lui. Bientôt il cesserait d'ourdir complots et trahisons. Bien qu'il ne doutait pas que cela lui manquerait, mais ne lui restait-il pas tant à découvrir, de civilisations a mettre à genoux? La faim de bataille fut sur lui et l'espace d'un glorieux instant il rememora son combat contre les Closter après la mort de son père. Et quel combat:
KETHER! , ils arrivent, quelques centaines tout au plus, quels ordres dois-je donné? EN votre nom messire. Ajoutait le vassal avant de s'agenouiller.
-La cavalerie prendrait par la gauche, les piquiers briseront leur retraite par la droite et les archers mitrailleront par devant. On ne peut guère faire plus simple.
-N'y a-t-il aucun risque pour nos hommes? Sauf votre respect monseigneur.
-Peut-on mourir a la guerre Corbeau?
-Evidemment seigneur.
-Alors peut importe qui tue dans se cas, la mort reste la même. On attend mon signal pour la manœuvre.
Et la manœuvre fut faite. Beaucoup furent ceux qui tombèrent. Kether lui même manqua une flèche. Mais dieu que la taillade avait du bon. Le premier mort, ah le premier mort d'un bataille quelque chose d'enivrant. Kether se souvenait de tous, et ne doutait pas d'en ajouter beaucoup d'autre avant la fin. Il y avait celui-là, le bougre avait le bras cassé et l'os sortait salement. Alors Kether s'employa a planter la gorge d'un autre larron porté. Et pendant qu'ils se débattant tous deux, bien que plus uns que l'autre, Lord Bolton décapita les deux du même coups d'épée. Dieu que c'était grand de tuer
Il sorti de sa rêverie. La foule se refermait sur le nouveau roi illégitime. L'ambiance semblait pourtant être à l’allégresse. Les gens attendait patiemment la suite de l’odyssée du couronnement.